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Fiche lecture : Peter Pan

Peter Pan, par James M.Barries

Vous pensez connaître vos classiques ? Vous croyez que Peter pan est le héros joyeux, quoi qu’un rien étrange, de ce chef d’œuvre de Walter Disney ? Pauvres innocents…

 
SIR James MATTHEW BARRIES

(1860-1937) est journaliste, romancier et auteur dramatique. Il vécut à Londres et devint célèbre grâce à la publication de deux romans sur la vie des paysans d’Écosse, son pays natal. Le personnage de Peter Pan apparaît pour la première fois dans une pièce de théâtre, qu’il adapta ensuite pour en faire un conte.

 
Quatrième de couverture

« Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. » Un bien étrange personnage vient réveiller Wendy et ses deux frères : un enfant vêtu de feuilles, à la recherche de son ombre. Qui est-il et d’où vient-il donc, ce garçon qui ne connaît pas son âge et ignore ce qu’est un baiser ? Intrigués par Peter Pan et la lumière tintinnabulante qui l’accompagne où qu’il aille – la fée Clochette –, Wendy, John et Michael n’hésiteront pas longtemps à le suivre au pays de l’Imaginaire, l’Île merveilleuse où les Enfants perdus, le capitaine Crochet et de nombreuses aventures les attendent. Dans cette œuvre passée à la postérité, retrouvez tous les personnages et les lieux qui ont bercé l’enfance de milliers de garçons et de filles, animés par un vœu cher : ne pas grandir.

 

MON AVIS

J’étais sceptique quant à cette œuvre. Le dessin animé que tous connaissent présente un garçon mystérieux, mais surtout joueur et insouciant. En lisant l’œuvre intégrale, j’ai été transportée dans son univers unique et effrayant. Peter est non seulement le maître de l’île, impitoyable aîné des garçons perdus, mais un enfant que certains passages nous feront apparaître comme tendre. Dans chaque chapitre, une surprise. Les personnages sont délicieusement originaux. James Crochet est bien sûr de la partie, charismatique pirate à redécouvrir. Clochette la Rétameuse, la fragile Wendy, tous se retrouvent bien plus présents, bien plus complet que dans le dessin animé. La fin en elle-même vaut le détour, et la narration marie un style étrange, ancien dans ses tournures et terriblement moderne dans l’humour, les clins d’œil et la liberté que prend l’auteur. Sans tout vous dévoiler, je vous propose un extrait : vous souvenez-vous cette scène où Wendy, John et Michel arrivent sur l’île ? Lorsque la demoiselle, qualifiée de Wendy à plumes, devient la cible de quelques projectiles lancés par les enfants ? Mais si, cela fini par : « Oh, Peter ! Tu m’as sauvé la vie. »

 

Extrait

Chapitre : l’Île pour de vrai Page 48 « — Bonjour, Clo ! firent les garçons, étonnés. La réponse de Clo vibra dans l’air : — Peter vous ordonne de tuer le wendy. Les garçons avaient l’habitude d’obéir à leur chef sans poser de questions. — Exécutons les ordres ! dirent-ils naïvement. Vite, nos arcs, nos flèches ! Tous se faufilèrent dans leur tronc d’arbre, sauf La Guigne qui avait sur lui son arc et ses flèches et, remarqua Clo, se frottait les mains. — Vite, La Guigne, cria la fée, vite ! Peter sera si content ! Tout frémissant, La Guigne ajusta sa flèche. — Ecarte-toi, Clo, recommanda-t-il. L’instant d’après, Wendy s’abattait sur le sol, une flèche plantée dans la poitrine. » La nouvelle est courte et vaut le détour !

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