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Découvrez l'univers de Svatku !

Pour ce troisième numéro du Scribtographe, le texte de Thorim, Svaktu — Tome 1 : Le Marionnettiste, a été retenu. Nous vous en présentons un extrait, qui sera suivi d’un interview dont le sérieux est, pardon, n’est pas très présent. Du moins, surtout la fin, car au départ, tout portait à croire que caché sous ses côtés comiques, se trouvait un homme doté d’un certain sérieux. Au cous de cette entrevue, j’ai découvert qu’il était impossible que ce soit tout à fait le cas avec Thorim. S’il vous plaît, ne me jetez pas la pierre si vous restez sur votre faim…

 

Vengeance, ambition, vie de famille…

Nos protagonistes seront contraints de heurter leurs objectifs égoïstes aux machinations politiques et manigances qui se trament dans l'ombre de Svaktu.

 

"Chapitre I : Le contrat de l’assassin — Part I Au rythme des secousses sur les pavés irréguliers, ils arpentaient la Voie d'Or à travers les champs de blés à perte de vue. Leur charrette tremblante avait quitté quelques semaines plus tôt Khazad Grim, capitale du royaume nain, et descendait en direction de celle de l'Empire Orc, Median. Pour cela, ils traversaient l'Alliance de Nord en Sud et ses océans dorés. Le soleil perça les nuages pour illuminer leur arrivée dans un village aux maisons de terre et de paille. Ultime halte de la Voie avant Sciant, centre névralgique de l'Alliance. Le bourg, qui empestait l'alcool plus que le fumier, s’articulait autour d'une taverne en extérieur qui grouillait de marchands et d'aventuriers du monde. Ce lieu de réunion convivial n'oubliait cependant pas d'exclure les locaux, trop pauvres pour la prestance de ce rustique établissement. Chants et éclats de rire y résonnaient en ce début d’après-midi. Personne ne semblait soucieux des guerres, seulement heureux des fructueuses affaires à conclure Deux hommes conduisaient la charrette. Le premier, richement habillé de soie rouge cousue d'or, portait de grandes bottes en cuir sombre assorties à ses gants. Sa longue queue de cheval blonde libérait son petit front lisse traversé d'une mèche rebelle qui tombait sur un de ses yeux vert éden. Sa vingtaine d'années se traduisait dans son apparente insouciance et cet étrange don de s'émerveiller d'un rien. Son camarade, plus morose, agrippait sa longue lance d'acier qu'il serrait contre son armure de plates sculptée de vignes. Affublé d'un casque arrondi, sa visière abaissée masquait ses traits tendis qu'il se reposait sur la charrette de manière lasse. Probablement un riche Dhimien venu vendre ses biens, bien loin de chez lui avec son garde du corps. Leur carriole s’immobilisa près de la taverne. Le blond bourgeoisement vêtu sauta dans la boue pour venir s’asseoir à une table au bord de la voie. Il lança un sourire à son compagnon en armure, mais celui-ci préféra détourner le regard. Nains et Humains attablés ne les remarquèrent même pas, les marchands étaient monnaie courante dans ce lieu. Quelque soit l'endroit où les yeux du Dhimien se posaient, des gens aux tabards d'épis de blé surveillaient les voyageurs. Des guildiens. Un souvenir éclaira sa mémoire, celui d'une vieille leçon de son précepteur. L'Alliance ne possédait que très peu de soldats sous le commandement des seigneurs. L'intégralité de la force militaire et policière du pays consistait en des guildes. Des groupes de mercenaires qui passaient contrat avec une ville et obtenaient le nom de cette dernière en titre. Sinon, elles restaient « volantes ». Hommes à tout faire des maires ou des plus riches. Si un seigneur se rebellait, pour lever une troupe, il devait négocier avec de nombreuses guildes. Un frein évident à tout soulèvement, mais si efficace que le roi, lui-même, perdit rapidement tout réel pouvoir militaire. Celui-ci restait jalousement conservé par l'Association des Guildiens, union aussi puissante que fragile par sa diversité. Le choc d'une chope sur le bois devant lui le réveilla de son songe. Un homme de presque deux mètres allongeait sur son visage un rictus amical. Sa cotte de mailles et son tabard laissaient deviner son appartenance à une guilde. Cependant, l’emblème de flèche bleue sur ses vêtements indiquait qu'il venait d'une autre ville. Le corps musclé, la mâchoire carrée, le crâne épais, chaque détail de sa personne lui conféraient un aspect autoritaire. Pourtant, sa barbe naissante ne lui donnait pas plus de vingt-cinq hivers. Attrapant une deuxième pinte de bière, il vint s’asseoir de l'autre côté de la table avant d'engager la conversation d'un ton enjoué : [...] "

 

Interview

AliArt : Comment est née l’idée du Marionnettiste ? Thorim : L’idée du Marionnettiste m’est venue car je voulais créer un personnage qui n’a pas de nom, qui n'est presque qu’une idée. L’idée de l’homme qui contrôle tout dans l’ombre, mais sans vraiment savoir s’il existe vraiment. De plus, j’aimais l’idée d’une très vieille légende disparue qui revient presque d’entre les morts, pour avoir un personnage qui sera déjà connu et craint des autres personnages sans n’avoir rien à prouver. A : As-tu d’autres projets en cours, ou en tête ? T : Oui, mais Svaktu reste mon premier objectif. Car au final, c’est surtout lui que j’ai envie de partager :p Après, j’ai un texte de SF en tête où un vaisseau doit aller au-delà de l’infini et du vide ainsi qu’un autre, comique, qui serait une enquête policière à travers le monde avec des personnages hauts en couleur et extrêmement clichés. A : Quelle est ta technique d’écriture ? T : Elle se constitue en quelques étapes simples : j’écris à l’inspiration, ce qui me vient. J’efface car c’est nul. J’écris de nouveau à l’inspiration en suivant ma première écriture. Je réécris ce que j’ai réécrit en modifiant. Je rererécris ce que j’ai réécrit puis je fais ma chasse aux verbes être et avoir, et aux participes passés. A : Y a-t-il quelque chose que tu considères essentiel à l’écriture ? T : Le désir de partage. Du moins pour moi. Car à la base, je ne suis pas vraiment un très grand fan de l’écriture. Mais, j’ai trouvé que c’était le meilleur moyen de partager mon histoire, de pouvoir faire découvrir mon monde ou de simplement partager quelques émotions. S’il y n’était question de partage, je pense que je n’écrirais absolument rien. A : Y a-t-il une autre forme d’art qui t’intéresse ? T : Je ne dessine pas beaucoup et très mal, parfois quelques personnages ou des essais d’ombres. La musique, je ne chante que dans ma voiture. D’ailleurs, je chante mieux quand la musique est si forte que je ne m’entends pas. Après, j’ai une très grande passion pour la peinture de maquettes et le modélisme en général par les « wargames » du style Warhammer et King of War. J’ai une véritable armée de nains en plastiques et je ne me lasse pas de les peindre ! A : D’où te provient ton surnom, le Nain ? T : Le « Nain » c’est mon personnage, mon pseudo est Thorim et j’utilise un avatar de nain. Thorim étant mon personnage dans divers jeux de rôles que j’ai fait et qui était un fier seigneur nain ! De plus, j’ai une grande passion pour le folklore et l’imaginaire fantasy autour des nains. A : Science-fiction ou fantastique/fantasy ? T : J’aime beaucoup la fantasy car c’était mon premier amour avec le seigneur des anneaux et warhammer. J’ai bâti énormément de mon imaginaire sur ces piliers, ainsi c’est le genre qui me parle le plus et que j’apprécie le plus (aussi car il y a souvent des nains). J’aime bien aussi la science-fiction, car elle donne énormément de possibilités à l’imaginaire notamment scientifique et des ficelles scénaristiques inédites. Par contre, j’admets ne pas être un grand fan du fantastique.

A : Musique ou livre ? (Et c’est parti !) T : J’achète 3 kilos de sol et j’écoute du Mylène farmer à l’océan. A : Bloc-note ou ordinateur ? T : Je télécharge un livre audio et je l’emballe pour payer le péage. A : Game of Thrones ou Walking Dead? T : Je commande vietnamien et oublie mon chien chez le voisin. A : Chocolat ou vanille ? T : Je me tape une chèvre avant de repeindre un pont. A : Ton livre préféré/ta fiction préférée ? T : Kamoulox Merci beaucoup à Thorim pour ce moment rempli de sagesse ! Si vous désirez lire la suite du Marionnettiste, c’est sur le forum !

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