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LES CLICHÉS - En fantasy


Alors que toute l’équipe du bus s’amuse, rigole fort de blagues grivoises, procrastine, joue ou dort (difficilement, c’est vrai), derrière une porte de bois sombre se trouve un empilement de fiches. La fenêtre s'ouvre brusquement et, d'un coup de vent, une feuille apporte un peu de neige dans les toilettes du bus. Un cri s'élève alors dans le noir de la nuit et soudain, la lumière s'allume !

 

Les clichés (édition fantasy)

Fiche par @Maanilee

Nous utilisons tous des clichés, volontairement ou non, repérables facilement ou non ! Il existe soit les clichés de style (descriptions ... ) ou d'action. Les clichés de style (elle avait les cheveux blonds comme les blés / d'un noir de jais par exemple) peuvent être utilisés sans en abuser. Les clichés d'intrigue sont eux à éviter si possible. Lorsque la situation tombe dans un côté cliché, il faut alors maximiser les détails et miser sur l'originalité pour faire oublier une trame déjà vue. Par exemple : JK Rowling a magnifiquement réussi à moderniser la sorcière volant sur son balai, avec sa baguette, ses formules magiques et son chaudron, en s'éloignant de l'habituelle sorcière au nez crochu sur son balai. - Les clichés les plus courants sont l’ouverture sur une bataille (je ne connais pas les personnages, pourquoi cela m’intéresserait) ou une scène pastorale durant laquelle le protagoniste cueille des herbes (horriblement commun). - Le seigneur du Mal/des Ténèbres, le mal à l'état pur, qui tue des gens en ricanant et gouverne un royaume maléfique. Accessoirement, ce seigneur du mal est aussi le père du héros (qui l'ignore, évidemment).

- Le héros se croit orphelin ou découvre au début de l'histoire que ceux qui l'ont élevé ne sont pas ses vrais parents. - Il existe un tombereau de prophéties qui proclament que le héros est l'Élu (à savoir, il va vaincre son seigneur du mal de père). Pour ce faire, le héros se voit confier une épée magique, devient un dieu au combat, découvre qu'il est magicien, et même le plus grand qui ait jamais existé. - Le héros reçoit une mission : retrouver/anéantir un artefact mystérieux capable de détruire le monde, et que recherche le seigneur du mal. Car le seigneur du mal veut détruire le monde. C'est évident, puisqu'il incarne le mal. - Il est aidé dans sa quête par un vieux mentor, généralement un magicien, parfois son grand-père qui veillait sur lui sans jamais lui dire qu'ils étaient apparentés. Ce mentor va mourir avant la fin du bouquin. - Le héros va rencontrer une belle princesse en détresse dont il tombera amoureux au premier coup d’œil, mais elle commencera par le mépriser avant de se rendre compte qu'elle l'aime aussi, juste à la fin de l'aventure. - Si un gentil donne l'impression de se sacrifier pour sauver la vie de ses compagnons, ne vous inquiétez pas. Il reviendra. - Les batailles se dérouleront toujours à grande échelle, et les héros seront largement en sous-nombre. Mais heureusement, le héros va renverser la situation au moment critique. - Si un gentil récolte une blessure dans le combat, elle ne sera pas mortelle. En fait, ça sert juste à faire joli : un peu de sang et de poussière pour prouver qu'une bataille ne représente pas grand-chose. - Le prologue. Il doit être long, compliqué, contenir un extrait de prophétie, un aperçu de l'histoire mondiale ou la dernière scène du dernier chapitre. Obligatoire.


 

En conclusion…

Les clichés ? Beaucoup en usent. Ce sont des procédés à éviter en général, mais pourquoi ne pas s'en servir pour, justement, renouveler le tout ? Jouez avec les codes pour surprendre le lecteur, ou écrivez de la fantasy humoristique ! Et puis après tout, même si les clichés peuvent être agaçants, n'oubliez jamais que votre histoire peut être palpitante malgré tout ! C'était Dewen, en direct du Scribtographe !

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