Artemis Fowl
Auteur :
Eoin Colfer, écrivain irlandais né en 1965. Enseignant, écrivain, mais aussi humoriste, Eoin utilise ses nombreux talents pour écrire des livres pour la jeunesse qui deviennent souvent des succès planétaires.
La saga des Artemis Fowl :
Cette série de huit romans nous fait suivre les aventures du jeune Artemis Fowl, génie de 12 ans. Dans le premier roman, Artemis découvre l’existence du peuple des fées, aussi appelé Petit Peuple. À 12 ans, le génie du crime voit ici l’occasion de sortir sa famille de la pauvreté. En effet, très récemment, la famille Fowl est passée du statut de milliardaire à celui de… millionnaire… les pauvres, on les plaint. Bref, revenons à nos moutons. Pour cela (rétablir la fortune, suivez un peu !), Artemis décide de capturer une fée. Malheureusement, il tombe sur une des capitaines des FARfadets (les Fées Aériennes de Récupération), le capitaine Holy Short. Va s’ensuivre une prise d’otage entre deux mondes, qui pourrait aboutir à une guerre interespèce.
Mon avis :
Cette saga est vraiment excellente. Bien que ce soit plutôt pensé pour la jeunesse, un public adulte y trouvera largement son compte. En effet, c’est rempli de second degré, de références à des événements connus. Ça donne vraiment envie d’y croire, on verrait presque le monde différemment. Le mélange de ton apporte beaucoup à l’histoire, on retrouve de l’humour, de la gravité, mais aussi de l’éducation. Cependant cette dernière ne rend pas l’histoire lourde ou moraliste, elle s’y intègre très bien, très subtilement. L’auteur cherche à nous sensibiliser à la cause environnementale en faisant des fées des personnages qui respectent la Terre et subissent les effets directs de nos pollutions. Mais comme je le disais, c’est très discret et on n’a pas du tout l’impression de se faire bourrer le chou.
De plus, les personnages sont vraiment attachants, même Artemis criminel au grand coeur , bien que complètement immoral. Le capitaine Short, le majordome Butler, ou le commandant Root, tous vont bientôt faire partie de votre famille. Sans oublier le nain Mulch Diggums.
Un autre avantage de cette saga : tout a une raison, tout est expliqué. Il n’y a pas d’incohérence, les fées ne sont pas capables de tout résoudre d’un coup de baguette magique. On sort vraiment du cliché des petites fées mignonnes qui vivent dans les arbres. Il y en a des méchantes, d’autres gentilles, des stupides, des intelligentes, des nains, des fées, des centaures, des gobelins. Mais tout se mélange parfaitement bien, car tout est à sa place.
À mi-chemin entre le polar et les vieilles légendes irlandaises, cette saga plaira à tout le monde, alors lancez-vous !
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