Le pont des Scribtonautes
Au cœur du monde des Scribtonautes, un lieu de passage se dévoile. Un pont. Qu’on le parcoure sans s’y arrêter, qu’on vienne s’y accouder ou qu’on le survole, le pont offre des myriades de points de vue autant que d’histoires. Aujourd’hui, sur ce pont, des vies se déroulent et se croisent et les Scribtonautes se sont amusés à leur inventer une histoire… Venez à la rencontre de Sandra, Julie, David, Mélanie et Jean… sans oublier, là-haut, la jolie mouette qui virevolte dans les airs…
Les premiers pas sur le bitume nous amènent à la rencontre de Julie et Sandra …
Sandra observait la mouette, la mouette observait Sandra. Sur ce pont, la jeune femme pensait profiter de l'apaisant coucher de soleil, mais Julie jacassait. L’oiseau comptait s’y poser, mais il y avait foule. Les yeux dans les yeux, elles comprirent bien vite qu’aucune n’obtiendrait ce qu’elle désirait. Elles partirent. (Daji)
L’oiseau s’éloigna doucement…
Je suis une mouette. Je vais là où je veux, parce que je le veux. Mes ailes m'ont menée, libre, près de ce pont de bois. J'y observe les amoureux se parler et moi, j'écoute la mer, j'écoute le vent. Ils me racontent tellement d'histoires et de rêves… Chut. Écoutez. (Dewen)
Tandis que le voyageur avance sur le pont, il s’arrête à quelques pas de David et Mélanie…
Mélanie est photographe. Elle vient sur ce pont pour immortaliser la ville auréolée d’un coucher de soleil. En arrivant, elle a rencontré David, un ami étudiant. Ensemble, ils profitent du panorama. Les monuments au loin s’illuminent et le lac en contrebas serpente vers l’horizon. (Gaya Tameron)
Mon cœur tambourine au rythme des clics de l’appareil. Rieuse, Mélanie, immortalise la mouette qui disparaît dans le coucher de soleil. Dans mes souvenirs, je grave la rambarde écaillée, les flots en contrebas, même le vélo qui manque de nous heurter. Chaque détail devient magique… L’amour ricoche dans le vent… (Maanilee)
Jean slalome sur sa bicyclette entre les passants inconscients…
Le vent iodé fouette ma peau. Les gens autour sont flous. Ils bavardent et laissent le temps s’échapper. Moi je file et je défie le vent de me doubler. Célérité pour concurrencer les secondes. Ma montre est mon adversaire. (Luptinote)