Le portrait du mois : Naïern
Bonjour les petits Zamis, En ce mois d’Août, je vous propose de (re)découvrir Naïern et son histoire «Les Prophéties de l’interdit». Au programme, des questions pour tout savoir ou presque d’elle. C’est parti !
Extrait :
« Avant d'avoir la possibilité de finir ma phrase, un bruit sourd me parvint de la cime des pins. J’entendis une branche craquer, mais celle-ci ne tomba pas au sol. Curieux, pensai-je. Seulement, le loup, lui, était loin d'être aussi calme. Babines retroussées, les dents longues et acérées maintenant visibles, il grognait et avait rabattu les oreilles en arrière. Campé sur ses pattes, il faisait face aux arbres, s'interposant entre eux et moi, comme si un danger allait sortir des ténèbres de la nuit pour nous attaquer. Cette attitude protectrice me rassurait et m'effrayait à la fois... De quoi voulait-il me protéger ? Plusieurs minutes passèrent ainsi, laissant planer dans l'air une tension quasi palpable. Mais toujours rien. Je finis par me détendre, à peu près certaine qu'il ne s'agissait sûrement que de notre imagination qui nous jouait, à tous deux, un mauvais tour. L'obscurité pesante nous desservait et tout pouvait devenir effrayant : un arbre, un oiseau, tout. Chaque recoin de la nature paraissait différent loin de la lumière du jour. L'animal, lui, restait sans ciller, sur ses gardes. Enfin, quelques instants plus tard, il se détendit à son tour et se pourlécha les babines avant de se tourner dans ma direction. »
L’interview :
Parle-nous de ton histoire, s’il te plaît. Ce roman qui n'a pas encore de titre définitif raconte la traque d'une race, réduite à se morfondre dans les ombres pour échapper à une extinction certaine. C'est la rencontre entre des peuples effrayés par la force d'une espèce inconnue, où la folie mène au désespoir et à la séparation, mais aussi au renouveau et à l'acceptation. C'est l'histoire d'une jeune femme qui chamboulera les cœurs sans s'en rendre compte. Comment t’est venue l’idée de ce roman ? Pour tout avouer, je ne sais plus. Cela remonte à bien longtemps. Je voulais donner vie à un nouveau monde, de nouvelles espèces qui sortent du lot. Ce texte a subi beaucoup de changements au fil du temps et en subira encore, car je change souvent d'état d'esprit, cependant l'idée, elle, reste bien ancrée dans mon esprit. En général, quels genres de récits aimes-tu écrire ? De la fantasy et du fantastique, ce que je lis principalement aussi. J'ai tenté plusieurs fois d'autres genres, mais je ne me sens pas encore assez à l'aise pour la romance pure ou un autre genre. Ce que je souhaite, c'est créer de nouvelles races, changer ce que l'on connaît, donner une nouvelle vision d'un bestiaire de fantasy.
As-tu besoin de silence ou d’un peu de musique pour écrire ? Ça dépend des moments. Parfois, il me faut du silence. D'autres fois, c'est de musique dont j'ai besoin pour me débloquer. Principalement de l'épique ou du celtique, cela permet de me laisser entraîner et d’avoir le frisson pour écrire des scènes qui me plaisent. Souhaites-tu nous parler de tes projets en cours ? Pour l'instant, j'ai deux projets en cours : celui-ci et Naïern qui est à peine sorti de l'œuf et qui va avoir besoin de beaucoup de travail. J'ai aussi dans l'idée de me lancer dans un AT, mais j'hésite par peur de me perdre dans mes textes et de finir au point mort. Quel livre lis-tu en ce moment ? Je lis peu en ce moment, cela me manque beaucoup d'ailleurs. Le dernier livre en date est « Renaissance : la princesse de la nuit » de Cassandra Clare. Je n'ai pas commencé par les premiers tomes qui ont fait le succès de la série, mais je me suis sentie happée par tout cet univers qu'elle a su créer dans le passé, le présent et le futur. C'est un monde très bien construit et j'aimerais pouvoir un jour en faire autant.
TU ES PLUTÔT :
Papier ou clavier ? Clavier. Le papier et moi, c'est fini, on ne s'aime plus. Vacances à la mer ou en montagne ? Montagne, le calme, la solitude, j'en ai besoin, je n'aime pas l'effervescence. Thé ou café ? Aucun, de l'eau ou du jus de fruit seulement. Sucré ou salé ? Ça dépend, j'alterne phase sucrée ou salée, et parfois, je fais même les deux. Mon addiction à moi : la nourriture. Si tu étais l’une des quatre filles du Docteur March, laquelle serais-tu ? Beth, sans hésiter. Tu gagnes dix kilos de chocolat à un concours. Qu’en fais-tu ? Je les stocke, les redistribue, en fais des gâteaux, et les mange... Le chocolat, c'est sacré ici, et avec dix kilos, j'ai beaucoup d'idées qui me viennent en tête. D'ailleurs, tu m'as donné faim à parler de chocolat, je vais me faire des roulés de pain de mie perdu au chocolat !
Et voilà, c’est fini. À présent, vous connaissez mieux cette auteure et j’espère que cette interview vous aura donné envie de découvrir ses textes. Quant à nous, on se retrouve dans un mois pile, pour faire plus ample connaissance avec l’un de nos Scribtonautes ! À bientôt, les petits Zamis !