top of page

POST RÉCENTS : 

PAR TAGS : 

Découvrez Ondes littéraires !


Il y a peu, Marie Tinet s’est lancée dans une toute nouvelle aventure : le livre audio. Nous l’avons contactée pour une interview, afin d’en apprendre davantage sur le tout nouveau partenaire du Scribtographe. Découvrez leur (superbe) site internet : https://ondes-litteraires.com/ !




Ondes littéraires, qu’est-ce que c’est au juste ?

Ondes littéraires est un studio d’enregistrement. Nous sommes équipés de matériel professionnel (micro, carte son, perche…) et nous proposons de produire des livres audio. Je suis la voix-off du studio, passionnée par le théâtre d’improvisation et la lecture, je lie mes deux passions dans mon travail. Aussi, selon les besoins des projets, le studio travaille les musiques d’ambiance et les bruitages.

Ondes littéraires est parfois perçu comme une maison d’édition. Ce n’est pas le cas. Nous ne commercialisons pas nos productions auprès des lecteurs. Ce sont nos clients, éditeurs ou auteurs, qui diffusent et distribuent leur livre audio. Ondes littéraires est payé au forfait, l’intégralité des bénéfices liée aux ventes revient à nos clients.

D’où t’est venue l’idée ?

Je baigne dans l’univers du livre depuis plusieurs années. J’ai travaillé pour des éditeurs, en bibliothèque, et je suis passionnée par le livre et la culture. J’aime promouvoir la lecture sous toutes ses formes. C’est ainsi que j’ai commencé à recevoir des services de presse en l’échange d’un extrait audio promotionnel. J’ai découvert le travail de Nico Bally par exemple via ces échanges. Ce sont les éditions Rooibos qui m’ont vraiment motivée à me lancer. Merci !


Depuis quand cette idée germe dans ta tête ? Pourquoi maintenant ?

Depuis quelques mois. Il a fallu se renseigner sur l’entrepreneuriat et contacter bon nombre de personnes afin de me faire une idée de la viabilité du projet. Maintenant, parce que la rentrée est une bonne période pour commencer une activité et que ma vie personnelle et mon retour de l’étranger s’arrangeaient parfaitement pour me lancer dans l’aventure.


Quels sont tes objectifs à court et moyen terme ?

À court terme, j’aimerais enregistrer un projet long. Pour l’instant, j’ai deux projets de nouvelles en cours. J’ai déjà plusieurs contacts pour des projets de roman. Affaire à suivre !

Sur le moyen terme, j’aimerais dégager un vrai salaire via cette activité. C’est le tout début de l’aventure, et l’enthousiasme général me conforte dans l’idée que cet objectif est réalisable pour 2018.


Pourquoi des livres audio et pas papier/numériques ?

Ondes littéraires n’est pas une maison d’édition, que pourrais-je faire avec des livres papiers ou numériques ? Surtout, si je suis à l’aise avec l’audio, je ne me sens pas être la meilleure personne pour produire des livres papiers ou numériques.

Aussi, je mise sur le livre audio qui est un format peu utilisé encore en France, mais qui je pense va l’être de plus en plus. L’avenir nous le dira !


Qu’est-ce qui t’attire dans les livres audio ?

Un livre audio propose une autre facette d’un texte. Le comédien s’approprie le temps de la lecture un récit et y met un peu de sa sensibilité, un peu de lui. C’est ce que j’aime dans mon travail.


Que penses-tu que ce format apporte aux gens ?

Le livre audio apporte une grande mobilité. Le lecteur n’a pas besoin de ses mains, de ses yeux. Il est tout à fait possible d’écouter un livre au-dessus de son repassage, de ses casseroles, dans le parc pendant le jogging, durant les courses… Beaucoup d’actifs n’ont plus le temps de s’asseoir et de lire. Le livre audio permet de lire en optimisant son temps. C’est l’avenir !


Quels genres Ondes littéraires va proposer ?

Je n’ai pas de restriction, pour peu que cela reste dans mon éthique. Ce sont mes clients qui viennent vers moi et qui me proposent d’enregistrer tel ou tel genre. Sur le long terme, si Ondes littéraires fonctionne vraiment bien, je pourrai me spécialiser, mais ce n’est pas à l’ordre du jour.


Qui seront les lecteurs ?

J’imagine des lecteurs très différents : des actifs, des enfants, des retraités, des parents débordés, des malvoyants, des illettrés… Mes clients me payent au forfait. Tous les bénéfices qu’ils font avec leur livre audio leur appartiennent. Même si je peux les aider à promouvoir leur titre, ce sont eux qui devront trouver des lecteurs.


Ondes littéraires n’était pas encore en marche, et tu avais déjà des partenariats avec plusieurs blogs. Comment as-tu vécu l’enthousiasme de la communauté littéraire ?

Oui, c’est vrai. Les projets qui sortent un peu de l’ordinaire font souvent cet effet. L’audio, plus que le numérique ou même le papier, reste le monopole de grands groupes. Ondes littéraires veut travailler avec les petits éditeurs et les auteurs indépendants pour les aider à gagner leur place sur ce marché. Je crois que cette démarche, beaucoup de blogueurs l’ont aussi. Valoriser un titre bon et méconnu en lequel on croit ce n’est pas la même chose que de chroniquer le dernier best-seller.


Qu’est-ce qui est le plus dur dans le fait de faire des livres audio ?

Le plus dur, je pense, pour moi, c’est de savoir me satisfaire de mon travail et de savoir m’arrêter. Je veux donner le meilleur de moi et je pourrais passer trois mois sur un extrait de cinq minutes, je crois !


Le plus simple ?

Le plus simple reste de communiquer mon enthousiasme pour ce que je fais. Je suis passionnée et je crois que les gens le ressentent facilement.


Qu’est-ce qui te plaît le plus ?

J’aime beaucoup travailler les musiques d’ambiance, chercher et trouver celle qui collera à un passage donné. Aussi et surtout, j’apprécie tout particulièrement la lecture des passages émotionnels, sensibles et profonds où je peux vivre avec le personnage le moment, pour je l’espère un résultat authentique.


Créer ta propre entreprise, ça a été difficile ?

Créer une entreprise sous le régime micro est assez simple. Le plus difficile c’est de chercher la formule qui correspond au besoin d’une société. Je m’y suis mise et même si ça n’a pas été la partie la plus marrante, j’y suis arrivée !


Qu’est-ce qui a été le plus simple ?

Je dirais qu’une fois le bon formulaire trouvé, il a été assez simple de le remplir. L’administratif est très simplifié sous le régime micro.


Quelles sont les différences qui ne sautent pas tout de suite aux yeux entre enregistrer des livres audio et en écouter ?

Sans hésitation, le temps de production. Même pour un livre audio sans musique ou bruitage, il ne suffit pas d’enregistrer et d’envoyer au client. Il convient de travailler le fichier, couper certaines pauses trop longues… Si l’on veut produire un livre audio, il faut prévoir du temps et de la patience pour un bon résultat !

bottom of page